Élections européennes et dissolution.
Suite aux élections européennes du 9 Juin 2024 qui ont vu la victoire écrasante du RN, emmené dans cette campagne par Bardella, avec un total de plus de 30% des suffrages exprimés, Macron a décidé de dissoudre l'assemblée nationale. Le camp du président a atteint les 15%, au coude à coude avec le PS, dont la liste était conduite par Glusckmann. Les insoumis ont récolté 10% des votes exprimés et obtiennent 10 sièges, Manon Aubry était la tête de liste du bloc insoumis. La juriste et militante, Rima Hassan obtient un siège à Bruxelles.
Cette dissolution de l'assemblée nationale est un aveu d'échec et d'impuissance de la part du président de la République. Sa politique libérale ne prend pas, ces soutiens s'amenuisent. Il a mené une politique en reprenant des idées de l'extrême droite, comme sur la loi abjecte concernant l'immigration, qui n'aurait pas été adopté sans le vote du RN. Celui qui prétend être un rempart contre la montée de l'extrême droite, est en réalité, un marche pied. Macron et ses acolytes ont plus souvent tapé sur la NUPES et les insoumis que sur le RN, avec qui ils passent des accords politiques. Ces deux partis se sont par exemple distingués en votant contre la hausse du SMIC, le blocage des prix de première nécessité... Bardella réclamait une dissolution, il l'obtient. Macron qui a déjà des ministres d'extrême droite, notamment son ministre de l'intérieur, Darmanin, ancien membre de l'action française. Sa tête de liste pour les européennes, Hayer, a été prise en photo avec des néo-nazis... Libéraux et fascistes travaillent main dans la main depuis bien longtemps, surtout quand il s'agit de piétiner les droits des étrangers, minorités et travailleurs.
Les 30 Juin et 7 Juillet, les électeurs se rendront dans les urnes pour constituer une nouvelle assemblée nationale. Ce scrutin proche, peut offrir la majorité au sein de l'hémicycle au RN et ainsi leur permettre d'avoir accès au gouvernement, en cas de victoire. Macron ouvre les portes du pouvoir à l'extrême droite, cela ne doit pas le déranger, bien au contraire. La gauche se doit d'être unie, si elle espère l'emporter et empêcher le retour du fascisme au pouvoir en France, après Pétain, ce qui conduirait à un désastre social, plus dangereux, que l'actuel.
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