Jour J: Tome 9: Apocalypse sur le Texas (BD)

"Jour J" est une saga de bandes dessinées dont la particularité est qu'il s'agit d'uchronies. Une BD remarquable, un récit qui prend sens quand on se penche concrètement sur ce qu'aurait donné un conflit USA-URSS si le nucléaire avait été utilisé. Les conséquences auraient pu être désastreuses. Une histoire fictive qui semble tellement réaliste.

Le tome 9 de la saga revisite la guerre froide opposant les États-Unis à l'URSS. Cette guerre n'est, dans cette œuvre, plus froide, et éclate d'une manière dramatique. À l'époque de ce conflit opposant ces deux géants beaucoup de citoyens du monde, dont des chefs d'États, redoutaient que l'une des deux nations, voire les deux, utilise l'armement nucléaire. C'est donc sur cela que ce sont appuyé les auteurs.

L'URSS lance les hostilités et attaque, en utilisant le nucléaire, sur le sol étasunien. Bien sûr, la réponse ne se fait pas attendre, mais pas par le président, Kennedy est mort durant l'attaque des soviétiques. Les USA envoient leur aviation bombarder des points stratégiques, les Soviétiques se retrouvent sans la possibilité de fournir de nouvelles bombes nucléaires sur leur sol et leur armée de terre a été dévastée, ils n'utiliseront plus que leur flotte. 

À la fin de ce désastre, l'URSS est totalement anéanti, ainsi que son allié cubain, les USA, eux ont un pays en ruine. Les autres grandes puissances les évincent du conseil de l'ONU et leur pays est divisé, de nombreux civils sont morts. La France et la Grande Bretagne demeurent les deux géants et seuls à la tête de l'ONU. Kissinger devient président des USA et tente de réunir le pays dont la Californie, le gouverneur étant Nixon. 

Au sud des USA, le Mexique, soutenu par la Chine, a de grandes ambitions, nées du déclin étasunien. Le gouvernement mexicain veut s'emparer du Texas et le rattacher à leur pays, mais aussi mettre la main sur le nucléaire de l'Oncle Sam. De leur côté, français et anglais chercher à s'approprier des puits de pétrole. Tel des vautours tout le monde se nourrit de la carcasse de l'ex-géant.